Andreas
tour Leader
J’ai grandi dans une banlieue d’Athènes appelé Nea Smyrni. Ses premiers habitants étaient tous des réfugiés d’Asie Mineure. Les gens du quartier sont très fiers de leurs origines ; ils respectent l’histoire car la plupart de leurs ancêtres ont péri ou ont dû émigrer en 1922-1924, à la fin du conflit entre la Grèce et la Turquie. Un grand symbole de Nea Smyrni, c’est son club sportif, Panionios. Je suis moi-même un grand fan de l’équipe !
A 20 ans, je suis parti faire mes études en Grande Bretagne. Une fois mon diplôme de gestion en poche, j’ignorais complètement ce que je voulais faire plus tard. Mon but était de rester à Londres et d’y commencer ma carrière. Pendant ma recherche d’emploi, un évènement familial sérieux s’est produit. Ma grand-mère bien-aimée a été diagnostiquée d’un cancer. C’était un choc. J’ai dû retourner en Grèce afin de partager les derniers moments de sa vie avec elle. Cette période a duré quelques mois, pendant lesquels j’envoyais des CV et répondais à des offres d’emploi au Royaume Uni. Un jour, notre chère grand-mère a quitté ce monde. Il était donc temps que je retourne à Londres pour continuer ce que j’avais entrepris.
C’est vers ce moment-là qu’un bon ami m’a suggéré : “Puisque tu te trouves à Athènes, pourquoi n’envoies-tu pas un CV au club de Panionios avant de partir ? Ils changent leur équipe de direction et ils cherchent du personnel ». Je ne m’attendais pas à grand-chose, mais j’ai quand-même envoyé mon CV. Deux jours avant mon départ, mon téléphone a sonné! Panionios m’offrait un poste. Le job idéal pour moi ! Sans la maladie de ma grand-mère, mon premier emploi n’aurait jamais été ce job de rêve! Quelle contradiction : qu’une énorme perte m’ait apporté ce fabuleux cadeau!